Le livre de la vie est le livre suprême

qu’on ne peut ni fermer ni rouvrir à son choix.

La passage adoré ne s’y lit pas deux fois,

mais le feuillet fatal s’y tourne de lui-même

On voudrait revenir à la page où l’on aime

et la page où l’on meurt est déjà sous nos doigts.

Alphonse de Lamartine